Hommage à Jorge Semprún,
cinéaste de la mémoire
Au cœur de cette 22e édition, nous souhaitons rendre hommage à un militant de la mémoire, un écrivain de l’exil, une personnalité liant cinéma, littérature et engagement politique. Dont la vie et l’œuvre ont inspiré Alain Resnais et Costa-Gavras.
Le 7 juin dernier, disparaissait un grand écrivain de la mémoire, une figure universelle. Né à Madrid en 1923, il sera, au cours de sa vie, témoin et acteur de deux guerres : Guerre Civile en Espagne, Seconde Guerre mondiale. Il s’implique personnellement dans la Résistance française puis dans le Parti Communiste Espagnol. Mais ce sont sans aucun doute ses seize mois passés au camp de Buchenwald qui ont le plus marqué l’homme autant que l’œuvre. Parmi les récits consacrés, L’écriture ou la vie (1994) a remporté le Prix littéraire des Droits de l’Homme.
Mais, fin des années 1960 et début des années 1970, il s’adonne aussi à l’écriture de scénarios – toujours nourris de son histoire – adaptés par de grands réalisateurs dont les films sont des succès : L’aveu et Section spéciale de Costa-Gavras ou encore La guerre est finie de Alain Resnais. Trois longs-métrages choisis par le Festival pour rendre hommage à l’une des grandes figures du XXe siècle qui, au-delà du trait d’union tracé entre la France et l’Espagne, a laissé une œuvre universelle. Et dont le cinéma a su s’inspirer.
Les films de l’hommage
Hommage réalisé en partenariat avec l’Institut Cervantes de Paris