«J’ai commencé à dessiner régulièrement sur des photo-graphies pour me distraire, comme un jeu et maintenant ce jeu est devenu un monde nouveau et passionnant. Mon ami Hans Meinke qui a tant contribué à m’encourager dans cette voie les a appelées Fotosurpeintes. Je n’aimais pas ce nom et maintenant elles s’appellent Fotosaurios, c’est-à-dire des photos que je peins. Les Fotosaurios ne sont pas une nouveauté, parce qu’il y a longtemps, peut-être cinquante ans, j’essayais déjà de détruire les diapositives en couleur que je n’aimais pas en utilisant de fines aiguilles et en les peignant et en les projetant par la suite. Il ne s’agit en aucun cas d’illuminer avec des couleurs une photographie ; il s’agit de faire quelque chose de nouveau et de différent, une œuvre distincte et personnelle.»
Exposition du 14 au 27 mars à l’Espace Écureuil (1, rue Racine)
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