Terre natale de Segundo de Chomón, Florián Rey, Luis Buñuel et José Luis Borau, c’est aussi celle de Carlos Saura. L’Aragon est sans aucun doute un énorme vivier de talents pour le cinéma depuis le début du XXe siècle.
Accueillir Carlos Saura à Nantes, c’est accueillir l’un des grands maîtres du cinéma espagnol avec Luis Buñuel et Pedro Almodóvar. Depuis 17 ans, ses films ont trouvé une place de choix dans les différentes éditions de notre festival. Cette année vous pourrez découvrir ou redécouvrir trois de ses films : Cría cuervos, Taxi de noche et Iberia qu’il présentera lors de la clôture le dimanche 25 mars. Un réalisateur aux talents conjugués, habité par la passion de la musique, de la peinture et de la photographie, qui réunit tous ces regards sur l’art dans l’exposition Fotosaurios (du 14 au 27 mars – Espace Écureuil – 1, rue Racine).
Si Saura est aujourd’hui un classique du cinéma espagnol, les jeunes aragonais qui débutent (ou presque) veulent aussi prendre une place dans la programmation du Festival en suivant son exemple. Une soirée aragonaise aura lieu pour présenter les toutes dernières productions de courts- métrages et documentaires : Photos de famille de Paula Ortiz, La visite de Pilar Gutiérrez, Brocoli de Samuel Zapatero, Sourires de Pilar Palomero et le documentaire Olelé, interdit de ne pas rêver de José Manuel Fandós y Javier Estella.Les tableaux du peintre José Ortiz seront également exposés à l’Espace Cosmopolis. Des toiles qui évoquent la terre sèche et les montagnes de l’Aragon mais aussi l’eau de l’Ebre qui traverse Saragosse, la ville de l’Exposition Universelle de 2008.
